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Cette article va essayer de comprendre quels sont les facteurs qui amène les parents à l’épuisement parental.

Qu’est-ce que signifie être parent au 21 siècle ?

épuisement parental

L’épuisement parental et le surmenage des parents ont probablement toujours existé.

Être parent est une source de stress.

Je vais vous parler d’une étude très intéressante.

Savez-vous que le cortisol, qui est l’hormone du stress sécrété par notre corps, se retrouve dans les cheveux humains. Et on peut remonter jusqu’à trois mois en arrière. Et ainsi mesurer de manière objective le stress auquel les parents sont ou ont été exposés.

Donc l’étude a porté sur l’analyse de cheveux de trois publiques : des étudiants ayant vécus du stress (période d’examen), des parents témoins qui ne se sentent pas spécialement en difficulté dans leur parentalité et des parents en Burnout Parental.

L’étude a démontré que le taux de cortisol présent chez les parents témoins était nettement supérieur à celui des étudiants en stress.

La conclusion est assez évidente : rien que le fait d’être parent est stressant.

Concernant le taux de cortisol pour les parents en Burnout Parental il est carrément deux fois plus élevé que celui des parents témoins.

Les stresseurs sont multiples pouvant provoquer de l’épuisement parental :

  • Maintien des enfants en vie
  • Procurer de quoi se nourrir
  • Procurer un abri de qualité et confortable
  • Fournir les clefs nécessaires à l’enfant pour évoluer dans leur environnement social
  • Etc…

L’évolution des rôles de genres, pour mieux comprendre l’épuisement parental

Autrefois, les hommes s’occupaient d’amener les ressources financières et devaient maintenir un niveau de vie suffisant à sa famille. Pendant ce temps les femmes s’occupaient des soins et développaient leurs compétences dans un domaine privé. Entre autre, celui de la maison et des tâches domestiques.

Aujourd’hui, les hommes sont également attendus dans le versant privé, c’est-à-dire de s’investir dans les soins et l’éducation des enfants. Concernant les femmes, elles sont attendues sur le marché du travail où elles doivent faire leurs preuves et intégrer le monde de l’entreprise en développant des connaissances et des compétences multiples.

Du coup, avant, les rôles étaient bien clivés. Alors qu’aujourd’hui, de nouvelles questions se posent dont la notion de coparentalité. Il s’agit maintenant pour les parents non plus de fonctionner dans des rôles traditionnels mais de négocier des rôles. Ces rôles peuvent être changeant et doivent être revu de manière dynamique en fonction de l’évolution de l’âge des enfants ainsi que des attentes des normes de genres qui sont sans cesse en évolution. Mais aussi des attentes subjectives et respectives de chaque couple et famille.

La maitrise de l’arrivée ou pas d’un enfant

Aujourd’hui, être parent est le résultat d’un choix.

Avant, dans le cadre de la reproduction, les personnes se mariées, puis avaient des enfants. Les personnes ne choisissaient pas le nombre d’enfant ni les écarts d’âge. Donc avant on ne planifier rien.

Aujourd’hui, l’enfant résulte d’un choix qui en général a été longuement muri. En particulier en PMA (Procréation Médicalement Assistée) où l’enfant est tellement attendu et donc tellement investi.

Le développement des sciences psychologiques : accélérateur de l’épuisement parental ?

Au début du 20ème siècle, existait l’hospitalisme (ensemble de troubles affectant un enfant en bas âge après une hospitalisation prolongée). A l’époque René SPITZ publie des travaux qu’il a mené sur les enfants hospitalisés après la 2nd Guerre Mondiale qui pouvaient aller jusqu’à se laisser mourir. Dans ses travaux, il montre que les enfants qui s’attachent à des figures parentales ou substitutives ont un développement bien meilleur que les enfants qui n’arrivent pas à s’attacher et se sentir en sécurité.

Donc les enfants qui reçoivent une bonne nourriture affective vont mieux réussir à l’école, avoir de meilleures amitiés, mais aussi plus tard dans leur vie, avoir une vie de couple plus satisfaisante et avoir eux même des enfants qui sont de nouveaux sécurisés.

A l’inverse, les enfants qui n’ont pas la chance d’avoir cette nourriture affective en suffisance réussissent moins bien à l’école, ont une moins bonne estime de soi, s’intègrent moins bien dans une vie professionnelle et sur le plan privé. Ils peuvent même répéter parfois des « erreurs d’attachement » avec leurs propres enfants.

Les psychologues vont aussi s’intéresser aux comportements éducatifs des parents. C’est-à-dire à la manière dont il faut éduquer les enfants pour favoriser leur développement positif. C’est-à-dire pour faire des enfants compétents et performants mais également heureux dans leur vie future.

Les psychologues et d’autres ont alors écrit de nombreux livres pour informer les parents sur la manière qu’il convient d’éduquer les enfants pour les rendre performants, compétents et heureux. Ou encore des livres ont été écrit sur les erreurs à ne pas commettre comme ne pas recourir à une éducation punitive par exemple.

épuisement parental

La convention des droits de l’enfant : Origine de l’épuisement parental ?

Ceci est l’aboutissement de tout un processus qui arrive à son apogée à la fin du 19ème siècle.

En effet, avant, l’enfant n’est pas considéré comme un être à protéger, mais plutôt comme une adulte en miniature. Ou comme un être du malin qu’il fallait rééduquer. Ou encore, un être négligeable auquel personne ne prêtait attention.

Dans la Convention Internationale de l’Enfant, l’enfant est perçu et présenté comme un être de DROIT qui peut donc choisir son orientation professionnelle et sexuelle. Il va être également décrit dans cette convention, les DEVOIRS du parent. Les états signataires de cette convention, s’engagent alors à mettre en place des services pour accompagner les parents dans leur rôle. Mais les Etats s’engagent également à intervenir si les parents n’agissent pas dans l’intérêt supérieur de l’enfant

Cette forme de monitoring sociale (inédite dans l’histoire humaine) va considérablement augmenter la pression à l’égard des parents. Cette pression sociale rentre en compte dans l’épuisement parental.

La montée des valeurs individualistes

Les sociétés individualistes mettent l’intérêt de l’individu au centre de tous les processus. Et lorsqu’on fait un choix on le fait en fonction de ses propres besoins, de ses désirs, de ses aspirations. Et les enfants qui sont éduqués dans ces sociétés individualistes sont encouragés à être à l’écoute de ce qu’il se passe en eux, de s’introspecter, écouter là où ils souhaitent aller.

Les parents qui viennent de ces sociétés individualistes ressentent une pression interne qui résulte entre le conflit de deux types de valeurs :

  • Besoin d’écouter ses propres besoins
  • Répondre aux besoins des enfants qui sont « prioritaires »

Du coup les parents se retrouvent dans un conflit d’intérêt entre écouter ses propres besoins et en même temps être disponible pour répondre quotidiennement aux besoins des enfants qui sont multiples.

On peut alors tout à fait comprendre l’épuisement parental qui peut en résulter.

Ces nouvelles pressions sur les parents pouvant amener à l’épuisement parental

Donc pour résumer :

  • L’évolution des rôles de genre
  • La contraception et la procréation médicalement assistée
  • Le développement des sciences psychologiques
  • La convention des droits des enfants
  • La montée des valeurs individualistes

Ces cinq bouleversements qui ont eu lieu dans la deuxième moitié du 20ème siècle ont conduit, ensemble, à ce que les parents du 21ème siècle soient soumis à des pressions inédites et particulières. En effet, les parents ne se sont plus mis à consulter parce qu’ils étaient inquiets pour leurs enfants. Mais parce qu’ils sont eux-mêmes inquiets pour eux en tant que parents. Pourquoi ? Parce qu’ils ressentent beaucoup de frustrations, de regrets, d’émotions négatives. Et ceci, ne semblent pas être compatible avec le rôle parental qui est souvent tinté d’une vision et d’une connotation positive dans nos sociétés.

Maintenant, que nous avons décrit les facteurs extérieurs pouvant amener le parent à l’épuisement parental, nous allons essayer de comprendre quels sont les facteurs propres au parent lui-même.

Qu’est-ce qui compose le « soi » ? Important de le comprendre concernant l’épuisement parental

Il faut savoir, que toute personne que possédent de multiples rôles dans leur vie.

On peut se représenter le « soi » comme un ensemble de sous identités.

En effet, nous avons des identités multiples. Selon les personnes, à l’âge adulte, nous avons souvent :

  • Une identité professionnelle
  • Une identité de couple
  • Une identité amicale
  • Une identité de loisir
  • Une identité de genre
  • Etc…

Chaque ensemble d’identité fait de nous une personne unique.

Chaque identité est assortie de rôles sociaux. C’est-à-dire de comportements ou des attitudes qu’il convient d’adopter ou au contraire de ne pas adopter en lien avec une identité particulière.

C’est à partir de ces rôles sociaux, que les capacités de la personne sont jugées par la société comme étant appropriées ou pas.

L’identité parentale et ses particularités

Lorsqu’on devient parent on ajoute à notre « soi » une nouvelle identité : l’identité parentale. Son arrivée dans le « soi », comme l’arrivée de toute nouvelle identité provoque un certain bouleversement.

Concrètement, les autres identités doivent faire de la place à la nouvelle identité.

L’ensemble doit donc trouver un nouvel équilibre et une nouvelle dynamique.

Mais la particularité de cette nouvelle identité parentale c’est qu’elle va, de fait, prendre beaucoup de place. En effet, il n’est pas possible d’être parent à temps partiel.

L’identité parentale ne se met jamais en pause. Elle est sans cesse en activité. Ce n’est pas comme l’identité « sport » qui peut s’activer que deux fois par semaine. Et les responsabilités sont telles dès la naissance de l’enfant qu’il faut donner à cette identité une place toute particulière. Elle va donc naturellement comprimer l’identité de couple. On a moins de temps pour faire des activités entre conjoint et la satisfaction conjugale décline dans beaucoup de familles après l’arrivée d’un enfant. L’identité parentale comprime également l’identité de loisir : on a moins de temps pour soi, pour ses activités sportives, sorties entre amis, lectures, etc… Avec cela vient forcément le manque de temps pour soi.

Par rapport aux autres identités, l’identité parentale a également une autre particularité. En effet, une fois qu’elle est entrée dans le « soi », il n’est plus possible de l’en sortir.

On peut évoluer dans l’identité professionnelle en changeant de travail, en se formant, en démissionnant ou en se mettant en arrêt. Pareil pour l’identité de couple, on peut se séparer, rester célibataire, faire des expériences, etc…

L’inconfort que peut engendrer l’identité parentale et les rôles sociaux qui y sont associés, jouent un rôle particulier dans la souffrance des parents parce qu’il n’y a pas de porte de sortie. D’où la possibilité de l’apparition de l’épuisement parental.

Trouver l’équilibre entre toutes les identités

Être épanoui en tant que parent c’est trouver, au niveau personnel, un équilibre dynamique entre toutes ces identités qui composent le « soi ».

Si chaque identité trouve sa place sans friction avec les autres identités, alors le parent se sent en harmonie et épanouie. En revanche, certaines identités sont en permanence en concurrence les unes avec les autres. Ou que les rôles sociaux qu’elles génèrent sont incompatibles. Alors le parent se sent comme en tension ou même morcelé.

Par exemple, la difficile conciliation entre les identités professionnelles et parentales est une problématique fréquente et bien connue. Certains parents sont pris en étaux par des exigences professionnelles (demande du patron, objectif à atteindre, clients à satisfaire). Et les exigences liées à leur identité parentale (avoir des nuits courtes ou interrompues, être disponible pour jouer avec ses enfants, penser en amont à tous les besoins de l’enfant, etc…).

Parfois, ce ne sont pas les exigences qui sont en jeux, mais les ambitions personnelles qu’on s’impose à soi-même qui posent problème.  Et certains facteurs personnels peuvent être sous-jacent à cela. C’est le cas, par exemple, du perfectionnisme. Si le parent est perfectionniste, il se donne à 100% dans tous ses rôles. Espérant ainsi atteindre des standards élevés qui sont les siens. Cela implique des moments d’hyper-investissement tant dans le rôle professionnel que parental pouvant biensûr amener de manière progressive à l’épuisement parental. Et le parent peut ressentir des tensions très présentent entre ces deux identités dont l’équilibre est difficile à trouver. Parfois, il n’est pas possible d’être à fond dans son travail et à fond dans sa parentalité en même temps.

Quelles conséquences du surinvestissement parental ?

Le risque avec le surinvestissement parental c’est que les autres identités soient comprimées de manière durable. Cet hyper-investissement peut fonctionner et même rendre heureux le parent pour autant qu’il y ait suffisamment de retour sur investissement. En effet, les bénéfices qu’il retirent de leur identité et leur rôle de parent doivent être à la hauteur de leur investissement et/ou sacrifices.

Or les enfants ne se rendent pas compte de tout ce que le parent fait pour eux. De tous les sacrifices faits pour eux, pour qu’ils ne manquent de rien. Et si la parentalité devient source de frustration alors qu’on s’est donné corps et âme, alors cette frustration peut donner la porte d’entrée vers l’épuisement parental dans un premier temps pouvant aller jusqu’au Burnout Parental.

Lorsque les rôles sociaux sont incompatibles entre eux

D’autres fois, la tension entre plusieurs identités provient d’une incompatibilité entre les rôles sociaux. Prenons l’exemple d’un homme dont la passion est : les courses de motos car cela lui amène curiosité et fascination de la part des autres. Mais une fois qu’il devient parent et donc devant être responsable, alors une incompatibilité se crée. Il va peut-être avoir abandon du sport pour mieux correspondre au rôle attendu par la société en tant que parent.

Donc tous les remaniements des identités ou identitaire à un coût psychologique important pour l’individu.

Et les moments de transition comme la naissance d’un enfant est un moment de vulnérabilité. A la naissance du premier enfant, c’est donc une toute nouvelle identité qui s’installe de le « soi ». Mais la naissance d’autres enfants implique également des remaniements. Il faut de nouveau remanier les différentes identités pour faire encore plus de place à l’identité parentale. Cela peut passer par une diminution du temps de travail, modifier les horaires, changer de travail, retrouver des moments de couple, etc…).

Une adaptation quotidienne pouvant amener à l’épuisement parental

L’équilibre entre les identités est le fruit d’une adaptation au quotidien. Certains jours, on se sent plus parent. C’est le cas par exemple des week-ends ou des vacances puisque le parent passe la majeure partie de son temps avec ses enfants. Mais d’autres jours la personne peut se sentir plus ouvrier, ou chef d’entreprise. En effet, elle a passé la majeure partie de sa journée dans ce rôle et une fois de retour à la maison elle continue à y penser. D’autre jour la personne va se sentir plus homme ou femme avec des activités qui lui sont dédiées et réservées.

Qu’est-ce qui stresse les parents ? Le stress lié à l’épuismeent parental ?

épuisement parental

Les stresseurs que les parents rencontrent au quotidien peuvent être classés en 6 catégories.

Vous allez mieux comprendre que la Parentalité est complexe et potentiellement stressante. Cette compréhension permet de mieux appréhender l’épuisement parental.

La Transition

La transition de la Parentalité correspond à la naissance de bébé. Des craintes existent sur la santé de bébé qui va venir au monde. Il y a également les craintes dans nos compétences en tant que futur parent.

Je ne parle même pas du stress en lien avec la pensée de l’accouchement surtout lors d’une première expérience.

Les craintes peuvent également être portés sur l’augmentation des taches ménagères ou la diminution du pouvoir d’achat. Mais aussi sur la diminution du temps passé pour soi ou pour les loisirs, ou encore la crainte pour la relation conjugale et les réajustements professionnels qui vont peut-être être nécessaires.

Les Dangers

Peur du monde dans lequel le parent vit. Où des dangers sont omniprésents que ce soient les attentats, des personnes instables psychologiquement, des personnes avec des mauvais intentions, des personnes qui sont peut-être de « mauvaise fréquentation », etc…

L’Immaturité

Un enfant quand il naît est complètement dépendant du parent. Il faut le nourrir et lui prodiguer des soins plusieurs fois par jour. Il faut gérer leurs émotions et leurs colères qui sont monnaie courante. Gérer le désordre que l’enfant met de part les jeux auxquels il joue que bien sûr le parent devra ranger pendant un certain temps avant que l’enfant sache ranger sa chambre tout seul, par exemple. Gérer l’affirmation de l’enfant, les conflits dans la fratrie et répéter vingt fois la même chose.

Les Projections

Les parents vont avoir des projections pour tout ce qu’ils considèrent bon pour leurs enfants (les inscrire dans la meilleure école, le souhait que l’enfant soit doué en sport, le souhait que l’enfant parle plusieurs langues, qu’il fasse de longues études, un bon mariage, etc..).

Les Exigences

Tout d’abord, il y a les exigences que le parent peut avoir envers lui-même.

Par exemple, le stresseur financier, où le parent se met la pression pour gagner suffisamment d’argent et que ses enfants ne manquent de rien ou pouvoir lui offrir ce dont ils rêvent.

Ensuite, les exigences peuvent être portées sur le fait de donner suffisamment de temps et d’amour, d’écoute et de patience à chacun des enfants. Le parent souhaite ne jamais faire de différence ou créer d’injustice dans la fratrie.

De plus,le parent peut également avoir comme exigence le fait d’être un parent positif, qui exprime les choses sans crier, être ferme dans son éducation sans pour autant « castrer » les enfants.

Le parent a souvent comme exigence d’être acteur et soutenant dans le développement de l’individualité de chacun de ses enfants ainsi que leurs talents. Faire d’eux, des enfants qui ont confiance en eux et qui ont une bonne estime d’eux-mêmes.

L’exigence d’être présent pour ses enfants sans être trop envahissant dans la vie de ses enfants.

Ou se poser comme exigence d’être un exemple pour ses enfants.

Les Spécificités

Cette catégorie est un peu à part. En effet, des stresseurs existent également en lien avec des besoins spécifiques de certains enfants.

Les parents peuvent faire l’expérience d’avoir des enfants qui sont atteint de maladies chroniques ou aigues. Des parents qui ont des enfants porteurs de handicap, ou des difficultés scolaires ou encore des troubles du comportement.

Être Parent : entre joie et stress

Pour la majorité des parents, toutefois et heureusement, le stress est largement compensé par toute une série d’évènement qui engendre des émotions positives :

  • Les moments de proximité physique
  • Tous les moments de qualité que le parent va partager avec les enfants autour du jeu
  • Tous les moments de fierté que le parent peut avoir dans diverses situations de la vie quotidienne.

Qu’est-ce que la balance parentale ?

Je terminerai cet article en vous parlant de la balance parentale regroupant les tresseurs et les ressources que le parent rencontre au quotidien pouvant expliquer l’épuisement parental.

Dans cette balance les stresseurs et les ressources peuvent être classés en 5 grandes familles.

Les Facteurs Socio démographiques

Ceci peut correspondre par exemple à la superficie de la maison. En effet, en fonction du nombre de personnes dans la famille, la superficie de la maison a son importance. Le fait d’avoir suffisamment de mettre carré, permet à chacun de se ressourcer et de trouver un espace pour lui. Et ne pas subir les conflits des autres, ou le bruit far les enfants ce qui peut contribuer à diminuer le stress.

Pour donner un autre exemple : le nombre d’enfant dans la fratrie. En effet, plus il y a d’enfant dans la fratrie et plus les sources de stress sont potentiellement nombreuses pouvant expliquer l’épuisement parental.

Les Facteurs Situationnels

Le fait d’avoir par exemple des enfants en difficulté scolaire contribue à augmenter le stress quotidien que les parents ressentent avec la performance scolaire.

Les Facteurs Personnels

Concernant les compétences émotionnelles, plus le parent est à l’aise avec la gestion de ses émotions et la gestion du stress, au moins le stress lié à la parentalité, va leur coûter.

Ensuite, il y a le perfectionnisme parental. En effet, certains parents peuvent se mettre des standards très élevés. Ils veulent être d’excellent parents pour en fait accentuer la pression qui est ressenti au niveau individuel et engendrer de l’épuisement parental.

Les Facteurs Familiaux

Dans cette catégorie, on y retrouve la coparentalité. C’est-à-dire la manière dont le père et la mère vont s’accorder pour répartir les tâches et les responsabilités liées à l’éducation des enfants.

On y retrouve également toutes les routines familiales. En effet, on sait que les routines peuvent alléger la sensation de stress et constituer une vraie ressource qui permet de diminuer la charge mentale.

Les Facteurs Educatifs

Ceci concerne tous les facteurs liés à la relation que les parents installent avec leur enfant et donc en particulier les comportements éducatifs qu’ils vont adopter.

Par exemple, des parents qui ne sont pas constant dans leur cadre éducatif ou la pose de limite et qui change d’avis parfois. Les enfants vont alors tenter leur chance à plusieurs reprises sachant que le parent peut éventuellement accéder à leur demande puisque c’est déjà arrivé. Donc ces enfants deviennent plus stressants et plus fatiguant à gérer pour les parents au quotidien parce que le cadre des parents n’est pas clair.